L’économie solidaire vise une autre manière de faire de l’économie, de produire, consommer, employer, décider, échanger et créer de la richesse autrement, c’est-à-dire en privilégiant l’utilité sociale, la qualité des rapports entre usagers et producteurs, entre salariés et entrepreneurs, en considérant l’équité des expressions, des échanges et en respectant l’humain et son environnement.
L’économie solidaire recouvre des milliers d’initiatives visant à démocratiser l’économie à partir d’engagements citoyens en posant la solidarité comme principe économique et ce quel que soit le statut juridique adopté.
C’est une économie de proximité, soucieuse d’une viabilité financière qui garantit l’autonomie de gestion (ne pas dépendre d’un financeur ou d’un commanditaire).
Une économie soucieuse des bénéfices sociaux et environnementaux, dont la recherche du profit n’est pas une fin en soi.
Une économie qui se veut différente de l’économie libérale dans la redistribution de sa valeur ajoutée et dans le souci de transmettre aux générations futures un monde vivable dans une démarche fondée sur la citoyenneté et la liberté.
Exemple : les entreprises solidaires se battent sur le marché comme les autres et doivent donc être performantes. Elles fonctionnent sur un principe démocratique (une personne= une voix) et répondent à trois vocations :
une vocation d’intérêt général (les services ou les produits répondent aux besoins réels de la société),
d’insertion sociale et professionnelle,
d’échanges monétaires ou non (accès aux produits ou aux services proposés au plus grand nombre).
L’économie solidaire veut donner droit de cité à une économie plurielle, à égalité avec les autres composantes de l’économie, marchande et non marchande.