Dès le mois d’octobre, nos député.e.s se réuniront pour décider du budget 2018 de la France, dont le budget d’aide publique au développement (APD) alloué aux pays les plus pauvres.
Ce budget est d’une importance capitale. L’aide française a permis de faire reculer la pauvreté et les inégalités de manière considérable : entre 2013 et 2015, elle a permis à plus de 16 millions de femmes et 15 millions d’enfants d’avoir accès aux soins.
Au niveau mondial, l’APD a contribué à faire reculer l’extrême pauvreté de plus de moitié : près d’un milliard de personnes en sont sorties. Elle a permis d’augmenter le taux de scolarisation dans les pays en développement à hauteur de 91 %.
Pourtant, en France, ce budget a été systématiquement sacrifié ces dernières années. La très légère augmentation proposée par le gouvernement pour 2018 est insuffisante pour remettre la France sur les rails de ses engagements. Elle est incohérente avec l’urgence absolue de lutter contre la pauvreté. Il ne s’agit pas uniquement de chiffres, il s’agit de vies humaines.