N’est-il pas paradoxal que, dans des sociétés d’individus, les actions humanitaires se diversifient et se multiplient ? Ces nouvelles solidarités attestent, selon Jacques Ion, d’une nouvelle manière de se relier aux autres.
Dons réguliers sous formes de virements permanents pour des causes humanitaires et sociales, dons exceptionnels lors de catastrophes (tsunami, Haïti), succès non démenti des appels médiatiques à la charité publique (téléthon), soutiens aux causes humanitaires, développement du commerce équitable, croissance du bénévolat associatif…, autant de signes qui témoigneraient de l’intérêt de nos concitoyens pour leurs semblables dans la misère, à l’intérieur de nos frontières comme à l’extérieur.