En engageant en mai 2006 une campagne contre l’implantation généralisée du Taser, le Réseau d’Alerte et d’Intervention pour les Droits de l’Homme (RaidH), avait pour objectif d’ouvrir un débat public sur l’usage d’une arme à électrochocs produite par l’entreprise Taser international qui équipe désormais 3000 policiers et gendarmes et peut faire l’objet d’usages disproportionnés, voire de traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Cette campagne s’inscrit dans le cadre du débat démocratique normal, avec sa dimension de controverse.
A l’inverse, la décision de Taser France (SMP Technologies) de poursuivre le RaidH pour « dépassement des limites de la liberté d’expression » et dénigrement de la marque et du nom commercial Taser vise très nettement toute expression publique critique.