Dans le contexte des élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, le Réseau Action Climat et ses associations membres, ont analysé le positionnement des trois principales forces politiques (Rassemblement National, Renaissance, NUPES) sur plusieurs enjeux concrets sur le climat et la transition juste débattues à l’Assemblée nationale depuis les élections législatives de 2022.
Cette analyse se fonde sur des votes et/ou des dépôts d’amendements à l’Assemblée nationale, en séance publique comme en commission depuis juillet 2022. Les trois partis ou groupes de partis sélectionnés (Rassemblement National, Renaissance, NUPES) étaient les principales forces en présence lors de la précédente assemblée. Ils sont également les trois premières alliances désignées par les sondages.
Au vu de la rapidité avec laquelle ce décryptage a dû être réalisé, le Réseau Action Climat a fait le choix de se concentrer sur des mesures “bascules” qu’il juge représentatives des grandes tendances sur des enjeux clefs de la transition écologique et de la justice sociale : Qui doit participer au financement de la transition écologique ? Comment rendre plus accessible le véhicule électrique ? Comment lutter efficacement contre la précarité énergétique ? Comment garantir une alimentation de meilleure qualité pour nos enfants ? Autant de questions, parmi d’autres, qui ont été débattues lors de la dernière législature et qui ont fait apparaître des visions radicalement différentes entre les principales forces politiques en présence. Autant d’indicateurs de ce à quoi pourrait ressembler une Assemblée Nationale dominée par un des trois grands blocs qui vont s’affronter dans les urnes les 30 juin et 7 juillet prochains.
Le Réseau Action Climat rappelle que la solidarité internationale doit être le fondement de toute politique efficace de lutte contre le changement climatique. A ce titre, le Rassemblement National en faisant de la préférence nationale l’une des pierres angulaires de son programme,