La FFMC est fermement opposée à cette mesure :
L’allumage des codes des motos depuis 1975 a, en effet, permis que ces véhicules de gabarit réduit soient mieux identifiés par les autres usagers et ainsi, de diminuer l’accidentologie.
Tous les usagers de deux-roues motorisés et vélos ainsi que les piétons sont menacés par cette mesure. L’expérience menée pendant 5 ans dans les Landes n’est pas concluante, contrairement aux affirmations du ministère des transports.
Les partisans de cette mesure argumentent à partir d’études faites dans les pays scandinaves qui l’appliquent déjà. Il n’est pas sérieux de comparer ces pays avec le nôtre : latitude, luminosité, réseau routier, traditions, tout y est différent.
L’allumage des codes provoque une surpollution atmosphérique, avec une surconsommation des véhicules estimée entre +0,9% et 1,7% (soit au minimum, 1.13 milliards d’euros pour l’Union Européenne).
La route n’est pas une jungle où le plus gros doit passer et où les plus faibles doivent éviter de se trouver sur son passage ! Au contraire, l’espace routier doit être partagé.
Respect et tolérance à l’égard des plus vulnérables doit être la règle.
La FFMC déposera, dès l’officialisation de la mesure annoncée par le CISR, un recours pour excès de pouvoir en référé, en demandant son annulation.
Elle lance une pétition nationale et prépare dès maintenant une mobilisation de grande ampleur.