Un an après la vague meurtrière et l’élan de générosité qu’elle a suscitée, enquête sur l’utilisation et l’utilité de l’argent reçu par les ONG.
Le 26 décembre 2004, à 8 h 58, heure locale, la terre se soulevait au large de la province indonésienne d’Aceh. En quelques heures, un raz de marée dévastait les côtes de sept pays d’Asie du Sud-Est et se répandait jusqu’au littoral africain. Avec plus de 230 000 morts et des millions de victimes directes ou indirectes, le tsunami de décembre 2004 est l’une des pires catastrophes de ces dernières décennies. L’élan international de générosité a été à la mesure de l’événement, sans précédent. Un an après, l’heure est aux commémorations.