C’est une mesure dangereuse pour les piétons, les vélos, les cyclos, scooters et motos. Elle est essentiellement inspirée par les constructeurs automobiles, en quête d’harmonisation des standards de fabrication de leurs véhicules, et sert de faire-valoir au gouvernement qui, ainsi, espère montrer qu’il ne manque pas d’idées !
Les motards, à l’appel de la FFMC, vont tenir un nouveau week-end de mobilisation ces 30 et 31 octobre.
Ils affirmeront que l’allumage des feux de croisement automobiles est obligatoire, ainsi que le Code de la route l’indique (art. 416-4 et suivants) lorsque la visibilité est insuffisante (aube, crépuscule, pluie…).
Inciter les automobilistes à allumer leurs feux de croisement dans les autres cas, c’est leur recommander de contrevenir aux réglementations en vigueur. Le respect de la règle n’a-t-il cours que lorsqu’il va dans le sens du Ministère ? Ou bien la règle est-elle fixée par le Code de la route ?
Des associations d’usagers du vélo, de piétons (FNAUT) et des associations de consommateurs ont attiré l’attention du gouvernement et des citoyens sur le danger de cette recommandation d’allumage.
Des élus se sont étonnés qu’une telle mesure puisse être prise sans que le Parlement soit consulté.
Des milliers d’automobilistes ont déjà exprimé leur refus.
Le Ministre n’écoute personne… sauf, ceux qui ont inspiré cette mesure et espèrent en recueillir les deniers !
La FFMC appelle les motards à participer nombreux à ce week-end d’actions afin d’expliquer à tous les citoyens que l’allumage des feux de croisement sans discernement, va mettre en danger la vie des plus fragiles et provoquer une surconsommation d’énergie, donc une sur-pollution.
Elle appelle les automobilistes à boycotter la recommandation et à n’allumer leurs feux de croisement qu’en cas de mauvaise visibilité. Elle invite par ailleurs les cyclistes et piétons à se joindre aux manifestations de ce week-end, et à distribuer largement autour d’eux les pétitions et tracts sur le sujet.