L’installation, en France, de centres de rétention dans lesquels plus de 32 000 femmes, hommes et enfants (1) sont enfermés chaque année, intéresse les membres et les amis du CCFD-Terre Solidaire.
Quelle que soit la complexité de la gestion des flux migratoires, personne ne peut oublier que « Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance. » (2)
Il ne s’agit pas d’un accessoire social facultatif pour militants généreux ! Rester humain impose aux citoyens et aux responsables politiques de respecter cet impératif. La multiplication de lois et règlements souvent purement réactionnels ou démagogiques n’interdit pas d’interpeller la légitimité de ces mesures à la lumière des principes incontournables du respect de la dignité humaine.
Si l’Europe manque ce rendez-vous, en prenant des mesures de « forteresse assiégée (2) », elle ne mérite plus d’être construite !