"Nous sommes prêts à la désobéissance civile. Nous emploierons tous les moyens, y compris les moyens illégaux, pour protéger nos compatriotes : les étrangers gravement malades qui vivent sur le sol français."
Ce sont les mots prononcés par Bruno Spire, président de AIDES, pendant le rassemblement organisé ce matin (3 mai 2011) devant le Sénat. Demain, les membres de la commission mixte paritaire se réunissent pour voter l’éventuelle expulsion des 28 000 étrangers qui bénéficient d’un titre de séjour pour raison médicale. Les militants de la lutte contre le sida ne laisseront personne rentrer mourir dans son pays d’origine.