L’association, qui intervenait depuis 45 ans en détention dans une mission de réinsertion, se saborde en expliquant que la lutte ne peut être aujourd’hui "que révolutionnaire" pour "l’abolition de la taule et de toutes les formes d’enfermement".
Le communiqué est tombé brutalement sur les réseaux sociaux lundi soir soir. Titré en lettres capitales "DISSOLUTION DU GENEPI", il développe un long texte pour expliquer que l’association, depuis sa création en 1981, a collaboré "avec l’administration pénitentiaire" pour organiser "des activités en prison, qui ont participé à l’illusion de conditions d’incarcération plus humaines" et pour permettre "à des étudiants bourgeois de grandes écoles de s’acheter une bonne conscience et de servir leur voyeurisme sous couvert de charité tout en les formant à devenir de futurs membres du système police-justice-prison".
certains critiquent la dissolution du GENEPI .
il est plus facile de démolir que de construire , le pouvoir macronien nous le démontre tous les jours . Il est plus facile de monter les personnes contre d’autre personnes au détriments du lien social : le pouvoir macronien le démontre tous les jours . C’est désormais vaccinés contre les non vaccinés.
Mais je n’irai pas cracher sur les pseudos révolutionnaires qui ont dissout le GENEPI . Face au rouleur compresseur de la désesperance, que reste t’il ? des slogans ampoulés vides de sens ? des face a face dont on sait très bien qui gagnera en dernier ressort ? quel sens donner à un acte d’insertion des lors que l’insertion est impossible et que la répression est à tous les coins de rue ?
Il est légitime de critiquer la dissolution du GENEPI parce que cette association réalisé de belles et grandes choses au profit d’une société pacifiée et qu’il sera difficile de reconstruire. Mais il est légitime de critiquer à partir du moment où on répond à ces questions !
Pour ma part , je n’ai pas les réponses et je m’abstiendrait donc de critiquer.
j’ajoute que le rapport de Dominique Simonnot donne toutes les explications à cet acte brutal de dissolution . Cela n’excuse pas l’acte mais le situe dans la période actuelle .