1% logement : Rendez nous notre pourcent ! Rdv pour une action choc made in Jeudi Noir mardi 30 mars 2010 métro Bonne Nouvelle à midi (devant le Rex)
Réuni à Roubaix le mardi 30 mars, le « 1% Logement » organise en grandes pompes son premier Congrès depuis dix ans et change de nom pour s’appeler désormais « Action Logement ». Un Congrès « refondateur », comme ils le prétendent, ou plutôt une opération de camouflage des turpitudes passées et d’enterrement des vieux dossiers ? Changer de nom c’est facile, changer de pratiques c’est plus dur…
Depuis sa naissance, Jeudi Noir essaie d’alerter sur les dérives du 1% logement. Ces dernières années, les frasques de ses dirigeants enfin médiatisées (Jaguar de fonction, parachute doré, indemnités faramineuses pour des fonctions « bénévoles », évaporation de fonds tous azimuts…) lui ont enlevé toute crédibilité, permettant au gouvernement de lui siphonner une partie de ses 4 milliards d’euros annuels et de compenser les coupes budgétaires.
Mais à l’heure où la bulle de l’immobilier éclate enfin, les dirigeants du 1%, représentants du Medef, vivent toujours dans la leur, avec la complicité des syndicats. Jeudi Noir appuie là où ça fait mal et révèlera mardi un rapport interne confidentiel que le 1% aurait préféré enterrer, qui montre que rien n’a changé ou si peu !
Jeudi Noir repose les questions sensibles :
Pourquoi est-ce le Medef qui s’occupe de nos logements ?
Pourquoi faut-il des dizaines de « collecteurs » pour prélever une cotisation obligatoire auprès des entreprises ?
252 millions de frais de fonctionnement pour l’UESL, ça commence à faire beaucoup, non ?
8 000 euros par mois pour une réunion hebdomadaire, on peut postuler quelque part ?
Un siège social dans le 16è, est-ce bien raisonnable ?
Pourquoi est-ce qu’on subventionne plus les travaux des accédants à la propriété que les logements des mal-logés ?
Pourquoi la Foncière logement finance-t-elle des logements sans plafonds de ressources ni de loyers ?
Jeudi Noir refuse cette opération de blanchiment généralisé et demande solennellement la création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur cinquante années d’abus de biens sociaux et donner les suites judiciaires qui s’imposent.