Les diamants de la guerre sont des pierres dont la vente permet de financer des conflits armés.
En Afrique, plusieurs conflits ont été financés à partir des années 1990, grâce à ce commerce illégal : en Angola, en République démocratique du Congo, au Libéria, en Sierra Leone, ils ont coûté la vie à des millions de personnes et ont été accompagnés de nombreuses violations des droits humains. Malgré la fin de certains conflits, le problème lié aux diamants de la guerre n’a pas disparu (Côte d’Ivoire, Ghana…).
Les violations des droits humains associées aux diamants de la guerre perdurent.
Le Processus de Kimberley (PK) est la réponse de la communauté internationale aux « diamants de la guerre » : système de certification, il a été mis en œuvre en 2003 et réunit 71 pays, des représentants de l’industrie du diamant et des organisations non gouvernementales.
Le PK interdit le commerce des « diamants de la guerre ».
Ainsi, tous les lots officiels de diamants bruts sont accompagnés d’un certificat qui garantit que les diamants ne proviennent pas de zones de conflits.