Il n’y aura pas d’expertise pour évaluer la valeur de l’usine papetière. Le Tribunal de commerce d’Epinal se déclare incompétent et renvoie les potentiels repreneurs devant les Prud’Hommes.
C’est un énième coup porté aux ex-salariés et porteurs du projet SCOP (société coopérative ouvrière de production) et participative) pour la papeterie de Docelles, la plus vieille de France, fermée par son propriétaire finlandais UPM au début de l’année. Peut-être celui de trop. Engagés dans deux combats judiciaires, ils viennent d’en perdre un, ce mardi.
Le projet de reprise porté par la Scop, composée de 85 ex-salariés, qui permettrait de reprendre 116 emplois d’emblée, s’est toujours heurté à l’intransigeance des dirigeants d’UPM sur le prix (10 millions d’euros). Ils avaient donc saisi le Tribunal de commerce pour obtenir une expertise du site, qui aurait sans doute prouvé le caractère "farfelu" de ce montant.