Cinq à six cents militants altermondialistes sont attendus à l’université d’été d’Attac France qui s’est ouverte vendredi pour quatre jours à Arles (Bouches-du-Rhône) et sera centrée sur "la construction d’alternatives en rupture radicale avec la finance", selon les organisateurs.
Fondée en 1998 en réaction à la mondialisation financière, l’Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne peine à trouver un deuxième souffle, alors même que la crise des subprimes et ses conséquences ont incité plusieurs dirigeants politiques à reprendre l’idée d’une telle taxation au niveau international.
Cette initiative avait été notamment discutée lors du dernier sommet du G20 en avril 2009 à Londres, sans toutefois recueillir de consensus.
Attac a connu au milieu de la décennie écoulée une grave crise interne, portant sur les méthodes de l’ancienne direction. En 2008, 750 militants s’étaient encore pressés à son université d’été.