L’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 pour un
nouveau modèle économique et social a été unanimement salué
comme la preuve que notre pays a les moyens de s’adapter à la
compétition internationale.
Vraie ombre au tableau, l’accord eût été encore plus novateur si
toutes les entreprises privées, qui sont appelées à l’appliquer,
avaient été associées aux discussions. Or les mutuelles du GEMA peuvent témoigner de ce que le secteur de l’économie sociale a été tenu à l’écart de la négociation. De ce fait seule une loi pourra imposer aux entreprises de l’économie sociale d’honorer les engagements pris de part et d’autre de la table de négociation.
Si le gouvernement souhaite développer et amplifier le dialogue
social dans notre pays, voire lui donner sa place dans la constitution, il faudra qu’il l’organise de telle façon que toutes les parties
intéressées puissent y participer