Un médicament, ça naît, ça vit… ça meurt !

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Un médicament, ça naît, ça vit… ça meurt !

C’est l’autorisation de mise sur le marché (AMM) qui signe l’acte de naissance d’un médicament. Mais ce précieux sésame, qui lui ouvre l’accès aux rayons des pharmacies, ne lui garantit pas l’éternité. Le produit doit continuer à faire la preuve de son efficacité et de son innocuité. Les autorités sanitaires sont là pour y veiller.

Contrairement aux diamants, les médicaments ne sont pas éternels. Mais si leur naissance est souvent annoncée avec éclat, leur disparition passe inaperçue, à part celle très médiatisée de quelques produits vedettes. Pourtant, les autorités sanitaires les surveillent tout au long de leur vie. Dès qu’ils montrent des signes de dangerosité trop importants et supérieurs aux bénéfices, ils sont retirés du marché. Dès que leur efficacité s’avère médiocre par rapport à d’autres produits ou habitudes de vie, le gouvernement peut décider de diminuer leur taux de remboursement ou de les dérembourser.

Avant d’arriver sur les rayons des officines ou des pharmacies des hôpitaux, un médicament a fait l’objet d’une dizaine d’années de recherche et développement. Sur 10.000 substances fabriquées et soumises à une batterie de tests dans les laboratoires de recherche, une seule obtiendra au final le précieux sésame de l’AMM : l’autorisation de mise sur le marché.

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