Alors que l’exécutif les avait remerciés pour leur travail essentiel lors de la pandémie, les salariés de la « deuxième ligne » n’ont pas pour autant reçu une reconnaissance à la hauteur de leurs efforts. En euros constant (soit en intégrant l’inflation), le salaire net moyen de cette catégorie a même reculé de 0,7 % entre 2010 et 2022, plus que le recul enregistré pour les autres salariés, ouvriers et employés, du privé (0,2%), indique une étude de l’Insee. Des constats qui renforcent l’engagement de FO en faveur d’une vraie reconnaissance salariale de ces emplois.
Terminés les confinements et le port des masques est loin derrière nous. Mais les salariés de la « deuxième ligne », dont le travail a été salué pendant la période de pandémie, continuent d’assurer les services essentiels, comme ils le faisaient déjà durant la crise Covid. Peut-être se souviennent-ils de phrases du président de la République, Emmanuel Macron, déclarant alors que "notre pays tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal". Or, qu’ils soient travailleurs agricoles, caissiers ou encore agents d’entretien, leur situation, au plan des rémunérations, est toujours loin d’être satisfaisante comprend-on à la lecture d’une étude de l’Insee publiée mi-octobre.