Alors que l’épidémie de coronavirus touche le pays et affecte l’économie, trois syndicats demandent à l’exécutif de renoncer au changement du mode de calcul de l’allocation chômage qui doit intervenir le 1er avril prochain. Les portes du gouvernement ne sont pas fermées.
Le Covid-19 suscite de nombreuses inquiétudes, y compris au sein des organisations syndicales. La CFDT a demandé mardi au gouvernement de renoncer au changement du mode de calcul de l’allocation chômage en invoquant le coronavirus, soulignant que les emplois précaires sont "la première variable d’ajustement" en temps de crise, une demande rapidement relayée par FO puis la CGT.
À partir du 1er avril 2020, la deuxième vague de modification des règles de calcul de l’allocation chômage selon la réforme de l’assurance chômage aura "de terribles conséquences pour des centaines de milliers personnes qui travaillent en cumulant des contrats de courte durée", écrit la CFDT.