L’USGERES craint que l’extension de l’utilisation du Chèque Emploi Associatif Emploi Associatif fragilise la qualité de l’emploi.
Le 16 avril 2008, le Gouvernement a fait voter une loi relative à l’extension de l’utilisation du Chèque Emploi Associatif (CEA) par les associations employeurs. Le nouveau seuil d’effectif concerné est porté de 3 à 9 salariés équivalent temps plein. Après examen de ses implications, l’USGERES (Union de Syndicats et Groupements d’Employeurs Représentatifs dans l’Economie Sociale) craint que cette loi, non concertée avec les mouvements et les syndicats d’employeurs associatifs, renforce la précarité de l’emploi.
Lors de sa mise en place en 2003, le CEA était destiné à accompagner les employeurs associatifs de moins de 3 salariés pour leur simplifier les formalités administratives en cas d’embauche de personnes à temps très partiels ou de saisonniers.
Bien que le dispositif n’ait aucun caractère obligatoire, deux tiers des associations employeurs sont potentiellement concernés par son extension. Or, ces associations sont régies par une vingtaine de conventions collectives nationales étendues qui donnent des devoirs aux employeurs.