Bonsoir,
Tout d’abord, mes excuses pour la semaine dernière, pas d’éditorial, la faute à un emploi du temps très chargé depuis 3 mois et probablement encore pour 3 mois ! Un projet de montage de coopérative avec deux autres partenaires qui vient s’ajouter à un agenda déjà chargé avant, donc, forcément, ça coince. L’édito de la semaine dernière a sauté, l’envoi de la lettre s’est fait le vendredi. Désolé. Bref.
Il est étonnant comme des concordances de moments peuvent se dérouler. Observez que la semaine dernière, c’était le black friday, journée symboliquement marquant le début des achats de Noël (En Amérique du Nord) et devenue la représentation de la consommation débridée. En réaction, le green friday commence à prendre sa place et vient interroger les pratiques des consommateurs. Cela renvoie également à des événements à fort humanisme comme la braderie de Aides.
C’est aussi la Coupe du Monde au Qatar (Avouez, vous ne le saviez pas !) avec ce doux mélange entre les valeurs du sport et un argent omniprésent. Je ne polémique pas sur les salaires des joueurs, mais sur les conditions dans lesquelles les chantiers ont été produits là-bas, des conditions de travail déplorables et des ouvriers décédés par centaines. Depuis 2009, les syndicats dénoncent ces conditions douteuses et l’ouverture du championnat ne les empêche pas de continuer, ici en France ou ailleurs.
Et cette semaine, mardi plus précisément, c’était la journée mondiale de la générosité et de la solidarité (Aussi appelée Giving Tuesday). Beaucoup d’organisations ont appelé à la générosité, à juste titre, pour financer des projets ou leurs activités. Plein de possibilités existaient pour ceux qui voulaient donner ce jour là, marquant le coup d’une opération de générosité mondiale, relayée sous plein de formes. Ou encore aujourd’hui, journée mondiale de lutte contre le sida, qui met en lumière un "long" combat contre la maladie. C’est aujourd’hui d’ailleurs que AIDES a décidé de sortir sa nouvelle campagne de communication basée sur les expériences de ceux qui font l’association.
A côté, nous avons aussi des employeurs qui tirent encore et encore l’alarme sur les conditions de travail et de reconnaissance de leurs salariés. NEXEM explique tout simplement qu’à l’heure actuelle, le secteur ne peut ni palier les carences en cours, ni contourner les difficultés actuelles, ni encore moins avoir de meilleures ambitions pour la protection de l’enfance, sujet majeur pourtant dans la société.
Pour finir, deux projets de loi ont commencé leur actualité, et donc à faire parler d’eux. Logement et immigration, deux sujets délicats. Le projet de loi asile et immigration 2023 fait déjà monter les remparts contre lui, aussi efficacement que le projet de loi anti-squat. Vu que ce n’est que le début, je reviendrai dessus dans les prises de position des acteurs.
Bonne lecture,
Bonne fin de semaine.
Guillaume