La FCPE se félicite de retrouver dans le rapport de la mission parlementaire sur les rythmes scolaires les préconisations qu’elle met en avant pour l’amélioration des rythmes scolaires. Cette prise de position, après celle de l’Académie de médecine en février dernier, vient allonger encore la liste des rapports qui confirment ce que dénonce la FCPE depuis des années : l’organisation actuelle du temps scolaire nuit aux enfants et à leurs apprentissages.
Elle se félicite de voir que l’intérêt des enfants et des jeunes est pris en compte par la mission parlementaire qui, toutes tendances confondues, dénonce la situation et propose avec courage de faire enfin du neuf pour l’école et les élèves.
La FCPE rappelle ses revendications essentielles, largement reprises dans le rapport des parlementaires :
en finir avec la semaine de quatre jours et mieux étaler les heures de classe sur la semaine. Et comme il est inenvisageable de laisser les enfants finir leur journée à 15 h30, une large concertation avec l’ensemble des acteurs concernés : parents, enseignants, collectivités territoriales et associations complémentaires doit avoir lieu sur le lien entre l’Ecole et le périscolaire ;
repenser l’aide personnalisée et le temps scolaire annuel qui a été réduit de 9% en 2008 ;
rééquilibrer l’année scolaire par une réelle alternance de sept semaines de cours et deux semaines de vacances, avec un raccourcissement et un zonage des vacances d’été ;
rallonger dès 2011-2012 les vacances de la Toussaint ;
imposer une semaine de 35 heures TTC (tout travail compris) maximum pour les lycéens ;
en finir avec les devoirs qui allongent encore la journée des élèves ;
respecter une pause méridienne de 90 minutes pour tous, ce qui est loin d’être le cas dans les collèges et les lycées.
Ceci impose une autre vision de l’Ecole, une autre idée du respect des élèves. C’est ce que les parents et les élèves attendent. Nous ne doutons pas que la conférence nationale sur les rythmes scolaires, qui a elle aussi reçu la FCPE, entendra ces revendications. Et le ministre, quant à lui, devra prendre position car, pour les élèves, pour les enfants, il faut que cela change !