L’économie sociale et solidaire sera aussi concernée par la réforme des retraites. Le directeur général du groupement de ces employeurs, Sébastien Darrigrand, demande que les particularités des professions de ce secteur, liées à la pénibilité et au temps partiel, soient prises en compte dans le cadre de la future réforme des retraites.
A une semaine de la présentation des préconisations du haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, les avis sur la future loi se font entendre. Parmi eux, Sébastien Darrigrand, directeur général de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes), qui souhaite que l’harmonisation des 42 régimes se fasse vers le haut. L’union qui regroupe 60.000 entreprises des secteurs de la mutuelle, des associations et des coopératives, et représente près d’un million de salariés, prête une attention toute particulière aux salariés travaillant à temps partiel et exerçant une profession dite pénible. Elle demande aussi que l’ensemble des modifications du système de retraite se fasse dans le cadre de la même loi.
Capital : Êtes-vous favorable à la création d’un régime universel de retraite ?
Sébastien Darrigrand : Nous sommes pour cette simplification à condition de saisir cette opportunité pour faire mieux. Il faut harmoniser les droits vers le haut, je pense par exemple à ceux accordés pour la naissance d’un enfant qui sont différents entre le privé et le public. Il est aussi nécessaire que le cadre de ce futur régime soit clair et lisible pour tous.