Le 27 janvier dernier, le Sénat a adopté la proposition de loi Duplomb qui propose notamment de réautoriser l’usage des pesticides néonicotinoïdes en France, un recul et un danger que la Fondation dénonce dans une tribune collective publiée dans le journal Le Monde.
Nous nous opposons fermement à cette proposition de loi car :
Les néonicotinoïdes sont des insecticides extrêmement toxiques, surnommés “tueurs d’abeilles”. Ils présentent des risques graves pour la biodiversité, notamment les pollinisateurs, mais aussi pour la santé humaine.
Les néonicotinoïdes ont été interdits en France en 2018. Si des dérogations ont subsisté jusqu’en 2022, elles ont finalement été jugées illégales par le Conseil d’Etat.
Des alternatives aux néonicotinoïdes existent et sont déjà mises en œuvre par de nombreux agriculteurs français.
Dans cette tribune, nous appelons les parlementaires à rejeter cette proposition de loi et à soutenir une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et de la santé. La Fondation reste mobilisée pour défendre le maintien de l’interdiction des néonicotinoïdes et accompagner les agriculteurs dans la mise en oeuvre d’alternatives durables.
Un décryptage en accès libre vous est également proposé sur notre site. Dans ce dernier nous expliquons pourquoi ce texte ne répond pas aux enjeux auxquels les agriculteurs font face et proposons des solutions pour enclencher la transition agroécologique.