Deux faits particulièrement saillants ressortent de cette 9e édition du Baromètre de la confiance :
une stabilité remarquable de la confiance des Français dans les associations et fondations qui font appel aux dons,
les Français les plébiscitent au détriment des pouvoirs publics dans la prise en charge des missions d’intérêt général, avec deux nouveaux items qui viennent conforter la reconnaissance de cette légitimité. Des chiffres qui se révèlent encore plus prononcés chez les jeunes.
Action publique : les associations et fondations toujours en première ligne !
La tendance ne cesse de se renforcer depuis 2011 ; les associations et fondations faisant appel aux dons sont plébiscitées par les Français pour conduire des actions d’intérêt collectif dans de nombreux domaines :
lutte contre la pauvreté et l’exclusion (+ 12 pts),
soutien des projets dans les pays en développement (+ 12 pts),
recherche médicale et lutte contre les maladies (+ 12 pts),
aide aux personnes malades et handicapées (+ 10 pts par rapport à 2012),
aide d’urgence aux populations victimes de catastrophes naturelles ou d’épidémies (+ 10 pts),
protection de l’environnement (+ 16 pts),
défense des droits de l’homme (+ 11 pts par rapport à 2012).
Cette année, focus sur deux nouveaux items : l’aide et l’accompagnement des réfugiés et demandeurs d’asile et l’aide aux victimes de conflits dans le monde, pour la prise en charge desquels les associations et fondations recueillent plus de 50 % de la confiance des Français.
Par ailleurs, quelques mois après la COP21, la confiance dans les associations et fondations pour agir pour la protection de l’environnement fait un bond de 7 points par rapport à 2015 (55 % vs 48 %).
Une confiance stabilisée et qui se renforce chez les jeunes
En 2016, plus de la moitié des Français redisent leur confiance dans les associations et fondations faisant appel aux dons (56 %), alors que d’autres institutions comme les partis politiques souffrent d’une perte de crédit très forte depuis quelques années.
Les moins de 35 ans témoignent d’un niveau de confiance à l’égard des associations et fondations faisant appel aux dons sensiblement comparable à celui de la moyenne des Français ; ils s’y fient encore plus pour la conduite de missions telles que la lutte contre la pauvreté et l’exclusion (71 %), le soutien des projets dans les pays en développement (69 %), l’aide aux personnes malades et handicapées (65 %) et la recherche médicale et la lutte contre les maladies (57 %).
Selon Jean-Pierre Duprieu, président du Don en confiance : « La confiance des Français dans les organisations qui font appel à la générosité n’a cessé de se renforcer au fil des ans. Dans ces périodes d’incertitude, c’est même un roc auquel nous pouvons nous référer. Le public sait qu’il peut compter sur elles pour accomplir les missions d’intérêt collectif qu’il soutient et plébiscite. Le contrôle, premier levier de la confiance dans les associations et fondations faisant appel aux dons, est assuré par le Don en confiance et participe pleinement à conforter et rassurer les généreux donateurs. »
Méthodologie de l’étude
Etude réalisée en face à face, du 25 au 29 août 2016, auprès d’un échantillon national de 1051 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Représentativité assurée via la méthode des quotas (sexe, âge, CSP, région et taille d’agglomération).