Le succès de l’agriculture biologique ne se dément pas notamment dans les grandes cultures et les céréales. En dépit des retards de paiement des aides.
L’agriculture biologique continue à susciter des vocations. Jamais les bataillons d’agriculteurs désireux d’opter pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement n’ont été aussi nombreux. « Le nombre de nouveaux engagés dans l’agriculture biologique atteint 4 300 fin juillet 2018, à comparer aux 3 700 comptabilisés sur la même période un an plus tôt. Un niveau record », affirme Florent Guhl, directeur général de l’Agence Bio. Sachant que, fin 2017, ils étaient 36 664 à revendiquer le label à la feuille verte.
« Il y a notamment une forte présence des grandes cultures et des céréales », précise M. Guhl. Il est vrai que la demande est forte dans ces filières sensibilisées plus tardivement. Et les conversions s’expliquent par les deux dernières années durant lesquelles les prix ont baissé. Pour M. Guhl, la présence renforcée des céréaliers incite à la prudence pour comptabiliser les surfaces. « Certains agriculteurs – environ 25 % – ne passent pas toute leur surface en bio. Ce phénomène pourrait s’accélérer avec le plafonnement des aides dans certaines régions. »