Le rapport 2006 de l’Observatoire national des Zones urbaines sensibles (ONZUS) se fonde pour l’essentiel sur des données de 2005. Chacun garde le souvenir des émeutes qui ont embrasé nos banlieues à l’automne 2005. Le retentissement médiatique de ces violences urbaines a suscité des commentaires au-delà du cercle des spécialistes. Ils ont pu puiser dans les deux premiers rapports de l’ONZUS des éléments pour un état des lieux, un tableau sans concession de la situation difficile que vivent ces territoires et leurs habitants.
L’observation ne suffit pas à répondre aux questions qui ont été alors posées : quels sont les mécanismes à l’origine de ces poussées de fièvre ? Ne pourrait-on identifier des signes avant-coureurs ? Y a-t-il des initiatives efficaces dans ce vaste champ de la politique de la ville ?