Mercredi sort sur les écrans le film "Entre nos mains", de la réalisatrice Mariana Otero. Il relate l’histoire d’un projet de reprise d’entreprise par les salariés en Scop. L’occasion de revenir sur le développement de cette forme d’entreprise coopérative.
Confrontés à la faillite de leur entreprise de lingerie "Starissima", des salariés, en majorité des femmes, tentent de la reprendre sous forme de Société Coopérative et Participative (Scop). Mais à Starissima, au fur et à mesure que leur projet prend forme, les salariés se heurtent à leur patron et à la réalité du marché et de ses contraintes économiques.
L’entreprise devient alors le théâtre des questionnements des salariées, de leur enthousiame comme de leurs hésitations. "C’est une sorte de comédie politique et économique, où se mêlent à la fois un ton grave et léger", résume Mariana Otero, la réalisatrice. Dans cette aventure collective, elles abordent des thématiques économiques et sociales fondamentales, découvent peu à peu ce qu’implique une transformation en coopérative.