" En France, l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), c’est aujourd’hui 225.000 établissements employant 2,3 millions de salariés. Les emplois de l’ESS représentent 1 emploi sur 8 du secteur privé. 87 % des entités de l’ESS ont moins de 20 salariés. Les entités de l’ESS s’appuient également sur 22 millions de bénévoles. Le secteur de l’ESS génère 10 % du PIB français." - Source : Observatoire national de l’ESS 2019.
Que de fois n’avons-nous pas lu ou entendu ces chiffres permettant de corroborer l’existence de l’ESS et son poids dans l’économie nationale. Nous pouvons nous en féliciter mais aussi nous demander pourquoi, depuis tant d’année, le pourcentage de ce que représente l’ESS et ces fameux "10% du PIB" ne semblent pas progresser.
Cette question est d’autant plus prégnante que, depuis un an que sévit la pandémie de coronavirus, nous entendons à l’envi que l’ESS est l’économie de demain, qu’il y a quantité d’initiatives de l’ESS dans les territoires, que les entreprises de l’ESS sont pertinentes, citoyennes, respectueuses de notre avenir, qu’elles sont porteuses des messages et des actions d’une autre forme d’économie plus résiliente et plus respectueuse des Hommes et de l’environnement, … Et ceux qui, hier, prônaient une forme d’économie capitaliste, sont aujourd’hui les chantres de l’économie autrement, y compris en utilisant un certain nombre des appellations et concepts de l’ESS (exemple de Danone qui se définit comme une entreprise à mission mais n’hésite pas à continuer ses pratiques de société capitaliste).