Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. La crise financière nous rappelle que la recherche du profit finit par nuire à la collectivité. Au contraire, la finance solidaire place de l’épargne vers des fonds éthiques et respecte notre environnement. Une alternative au libéralisme ?
Les banques coopératives ont « abandonné leur vocation d’origine et se sont lancées dans la finance débridée » telle la Banque populaire (Wikimedia Commons)
La Semaine de l’épargne solidaire commence le 18 octobre. Une autre économie est-elle possible ? La crise ne sonne peut-être pas le glas de l’économie libérale, mais elle permet de constater que la recherche désespérée du profit n’est pas profitable pour la collectivité. Or, il faut rappeler qu’entre l’économie du marché et du profit, et l’économie publique, contrôlée par l’Etat, existe tout un pan de l’économie, qui peut se révéler très efficace, créateur d’emploi : l’économie éthique et solidaire. Cette dernière est d’ailleurs, très souvent, une économie du financement.