Coécrit par deux officiers de police, le livre « Police : la loi de l’omerta » témoigne du sort réservé aux agents qui dénoncent des pratiques inacceptables au sein des forces de l’ordre. Au lendemain d’une loi qui réaffirme l’interdiction des représailles envers les lanceurs d’alerte, la Maison des Lanceurs d’Alerte demande au ministre de l’Intérieur de prendre ce problème à bras-le-corps.
Ce jeudi 1er décembre sort un livre-événement intitulé Police : la loi de l’omerta. Coécrit par deux officiers de police, ce livre témoigne du sort réservé aux agents de police qui dénoncent des pratiques inacceptables, loin de toute forme de déontologie, au sein même des forces de l’ordre. Il met au jour les mécanismes par lesquels ces lanceurs d’alerte se retrouvent bâillonnés, contraints à taire les dysfonctionnements dont ils sont les témoins, au mépris du droit d’alerte et des obligations statutaires attachées à leur fonction.