Le 6 février, la Journée internationale de lutte contre les mutilations sexuelles féminines, depuis son instauration par l’ONU en 2003, est l’occasion de mobiliser au plan national et international les dynamiques initiées par les Etats et la société civile pour l’abandon de ces pratiques néfastes pour la santé des filles et des femmes. En France, la Journée internationale du 6 février est l’occasion de mobiliser l’ensemble des acteurs pour la prévention des risques et l’éradication de cette pratique.
Les mutilations sexuelles féminines sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes. Elles constituent une atteinte fondamentale à l’intégrité physique des filles et des femmes, et entraînent de graves conséquences physiques et psychologiques.
Selon l’OMS, 200 millions de femmes sont victimes de mutilations sexuelles dans le monde et 3 millions de filles supplémentaires subissent cette violence chaque année.
Bien qu’une baisse de la pratique de l’excision ait été constatée, comme l’indique le rapport de l’Unicef réalisé en 2013, l’excision demeure un enjeu de santé publique et une violation des droits des femmes et des filles.