Paris, jeudi 6 février 2008 : A la veille du plan « Espoir Banlieue » annoncé par Nicolas Sarkozy, France Active rappelle que dans l’intérêt des jeunes de banlieue, le gouvernement a tout intérêt à s’appuyer sur le développement des dispositifs existants d’aide à la création d’entreprise plutôt que vouloir à tout prix en créer de nouveaux.
L’expérience de France Active auprès des jeunes de banlieue est concluante
Le réseau France Active finance et accompagne chaque année près de 4500 projets portés notamment par ou pour des jeunes de zone sensible. Forte de cette expérience, France Active en est arrivée à 2 conclusions :
1/ Il faut défendre une politique de continuité dans les dispositifs
« Régler le problème du chômage dans les banlieues en particulier pour les jeunes est urgent ! Mais il faut à tout prix éviter d’empiler les dispositifs. Essayons plutôt d’optimiser l’existant. », nous explique Barka Bouzaga, 34 ans, chargée de mission au sein du réseau France Active.
2/ La garantie bancaire est un dispositif efficace…
« Un dispositif comme la garantie France Active sécurise et facilite l’accès à un prêt bancaire à un taux d’intérêt de 4 à 5% », souligne François Dechy, responsable du pôle création d’entreprise chez France Active.
… et rentable pour les collectivités et l’Etat : alors que l’on sait qu’un jeune au RMI coûte en moyenne à la collectivité 5375 €/an, grâce à l’intervention de France Active :
1 emploi créé ou consolidé = 2000 euros* (plan d’action 2007/2010)
Ainsi, non seulement l’action de France Active permet le retour à l’emploi de jeunes de banlieues, mais elle est aussi un gage de pérennité puisque 80% des projets financés par le réseau France Active passent le cap des 5 ans, contre 50% le cap des 3 ans selon la moyenne nationale.