Stéphane Lhomme et « Sortir du Nucléaire » ne convoleront plus ensemble. Le porte-parole du réseau est renvoyé à ses pénates pour « faute grave ». Trop poil à gratter ? Trop radical ? Difficile de savoir. Une chose est sûre : des fortes têtes, les ONG en comptent des dizaines. Alors comment font-elles pour les gérer ? Réponse à quatre voix.
Quand on lui pose la question - délicate - du pourquoi, « Sortir du nucléaire » brandit un communiqué interne. « Stéphane Lhomme a commis plusieurs manquements graves au droit du travail et à ses fonctions », stipule le texte. On n’en saura pas plus. « Le droit du travail nous impose, comme à tout employeur, un strict devoir de réserve qui protège le salarié licencié » est-il encore écrit. Une seule précision néanmoins. « Il ne s’agit en aucun cas d’une question d’ordre politique comme cela circule actuellement mais bien d’une question de droit privé », glisse Philippe Brousse, directeur de l’association, au téléphone.