Avec un retard de plus d’une vingtaine d’années sur les Etats-Unis, on constate enfin en France une croissance importante du nombre d’investisseurs particuliers. Que ce soit sous des formes associatives (cigales, garrigue,...), sous des formes coopératives (La Nef,...) ou sous des formes plus capitalistiques (business-angels, club d’investissements,...), les français semblent avoir décidés de s’impliquer dans leur économie.
Mais paradoxalement, alors que le sujet fait presque quotidiennement l’actualité, nous nous sommes rendus compte qu’il n’existe aucune structure d’investissement dédiée aux Énergies Renouvelables. Alors que les allemands disposent depuis longtemps de fonds d’investissement spécialisés, les acteurs français de la Finance semblent avoir manqué le train des énergies alternatives. Les fonds éthiques ne s’occupent que peu d’énergie (ou alors au travers de l’achat d’actions de grands groupe pétrolier...) ; le capital-risque n’investit pas ce terrain qui n’appartient pas aux NTIC et ne lui offre pas des perspectives de gains suffisantes ; quant aux business-angels, peu ou mal informés, ils semblent préférer pour l’instant le secteur des entreprises innovantes.