Cette petite phrase au cœur de la campagne avait fait bondir la droite et les journalistes politiques comme l’engagement trop à gauche du candidat Francois Hollande.
Cette petite phrase a surtout marqué les esprits de ceux, nombreux, qui comme moi se représente aujourd’hui la finance comme le tortionnaire de notre économie.
Si la phrase est belle, la réalité des réformes engagées l’est moins. La proposition de loi en préparation qui va être proposée le 19 décembre à l’Assemblée Nationale n’est ni ambitieuse, ni complète, ni performante. Elle est timide et finira par être inutile. Pour preuve, elle dégage un consensus chez les banksters.