Le contexte
La mondialisation de l’économie tend à marginaliser les pays du Sud. Au fossé économique vient s’ajouter la fracture numérique entre les pays du Nord et ceux du Sud. Ainsi, l’Afrique avec ses 770 millions d’habitants ne représente que 0,4% des internautes (http://www.webmatin.com/flash/20001202/atlas.html).
Dans le village global qu’est devenu le monde, il est de l’intérêt sinon du devoir de tous d’aider les pays les plus démunis à sortir de la pauvreté. Nous avons choisi d’intervenir dans le domaine des technologies de l’information. Nous sommes en effet persuadés qu’elles constituent une chance pour les populations pour acquérir l’information et la connaissance et pour participer aux processus de décision. Elles offrent aux entreprises des outils pour rationaliser leur gestion et d’avoir une meilleur connaissance de leur environnement. Si le coût des TIC a diminué fortement les obstacles à leur usage restent nombreux :
La faiblesse du pouvoir d’achat de la majorité de la population
L’insuffisance de l’infrastructure des télécommunications
Des coûts de communication parfois exorbitants
Des coûts d’achat de postes de travail relativement élevés
Un timide engagement des états dans le domaine des TIC
Une information insuffisante sur l’utilité des TIC pour combattre la pauvreté
De faibles moyens pour la formation
Malgré tous ces obstacles, des habitants du Sud entrent dans l’ère du numérique. Le succès des téléphones portables prouve qu’une frange de la population est prête à acquérir cet outil dès lors que des formules de facturation leur sont accessibles. Des télécentres sont créés dans les conditions les plus difficiles. Ils participent activement à la formation à l’usage des outils.
Les besoins en TIC sont immenses dans les différents secteurs d’activité notamment la santé , l’éducation, le tourisme et l’environnement. Les pays du Sud devraient bénéficier de la technologie la plus récente et la moins chère pour construire un autre modèle de développement dans lequel la solidarité est plus que jamais la valeur qui doit trouver toute son expression.
Les actions
L’association e-développement (AEDEV) composée à sa création de 9 bénévoles, propose d’apporter un soutien numérique aux structures à but non lucratif des pays du Sud notamment les écoles, universités, associations, collectivités locales, établissements de santé.
Propositions de soutien
Créer des sites internet gratuits : AEDEV crée gratuitement le site internet des structures à but non lucratif. Elles pourront y présenter leurs activités, leurs projets ainsi que leurs réalisations. Grâce à leur site internet, elles disposeront d’un moyen efficace pour communiquer avec le monde entier, faire appel à des donateurs ou nouer des partenariats. AEDEV prend en charge le coût de développement et de maintenance des sites internet ainsi que leur référencement.
Proposer une recherche d’informations et une documentation en ligne : AEDEV prend en charge la recherche d’informations des structures à but non lucratif et fait économiser ainsi aux internautes les coûts de communication et de traitement des informations.
Proposer des formations gratuites : AEDEV recherche sur internet des modules de formation gratuits et les met à disposition des internautes afin de permettre aux élèves d’approfondir leurs cours, aux enseignants d’entretenir leurs connaissances et au grand public de suivre la formation de leur choix.
Encourager le développement de télécentres et aider à les faire connaître : AEDEV valorise le travail de leurs créateurs et encourage des personnes à s’engager dans la création de ce type d’activité. Les télécentres ont un rôle moteur pour diffuser l’usage des TIC dans la société. AEDEV crée gratuitement les sites internet des télécentres et proposera une méthodologie de création et d’évaluation de télécentres.
Les membres de l’AEDEV privilégient l’apport de solutions concrètes dans les domaines cités.