Max Havelaar, un label doublement reconnu

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Max Havelaar, un label doublement reconnu

A l’issue de la Quinzaine du commerce équitable, cette reconnaissance officielle se double d’une popularité croissante, puisque les trois quarts des Français connaissent aujourd’hui le commerce équitable. La proportion des Français qui connaissent le label Max Havelaar a fait un bond, passant en un an de 23% à 32%. 1 Français sur 2 a déja acheté des produits équitables et la quasi totalité fait confiance au label Max Havelaar.

C’est donc une double reconnaissance, publique et officielle, pour le label du commerce équitable.

Vous trouverez dans le communiqué ci-dessous de plus amples information au sujet du sondage réalisé par l’institut IPSOS pour l’association Max Havelaar France ainsi que sur l’intervention de Francisco Van Der Hoff à l’ONU.

- L’intégralité du sondage IPSOS est disponible sur simple demande.
- Francisco van der Hoff pourra se rendre disponible pour des interviews entre le 15 et le 18 juin.

Commerce équitable et Max Havelaar : Une notoriété en hausse constante

Le commerce équitable entre dans les mœurs

La Quinzaine du commerce équitable a permis à de nombreux Français de faire connaissance avec cette autre façon de concevoir les échanges internationaux. Selon un nouveau sondage(1), 74% des Français ont déjà entendu parler du commerce équitable. Ils n’étaient que 56% l’an dernier à la même époque.

Au total, 49% des Français ont déjà acheté des produits du commerce équitable. Parmi eux, 73% ont déjà acheté du café. 67% des Français qui connaissent le commerce équitable ont déjà acheté des produits qui en sont issus.

Le label Max Havelaar s’impose comme une référence

La proportion des Français qui connaissent le label Max Havelaar est également en pleine expansion, passant en un an de 23% à 32%. Le label est largement en tête des noms associés à la notion de commerce équitable. Parmi ces connaisseurs, 57% ont déjà acheté un produit labellisé par l’association. Sur ce nombre, la proportion de ceux qui le font régulièrement est passée de 17% à 26%, tandis que celle des consommateurs occasionnels est restée à 43%.

Les consommateurs réguliers ou occasionnels de produits labellisés par Max Havelaar appartiennent la plupart du temps aux couches aisées de la population (39% disposent de plus de 3 000€ par foyer) qui ont fait des études supérieures (76%). Ils sont plus fréquemment sympathisants de gauche (64%) que de droite (22%). Si les acheteurs sont plus nombreux en région parisienne et dans l’Ouest (22% d’acheteurs) que dans le Nord et la Méditerranée (11%), on note une tendance à l’homogénéisation géographique : la province rattrape son retard ; les écarts sont faibles entre petites et grandes villes.

Enfin, la quasi-totalité des personnes qui connaissent le label Max Havelaar lui font confiance pour garantir des prix décents aux petits producteurs (93%).

Cette année, la Quinzaine a donc pleinement réalisé son objectif : faire connaître au grand public le commerce équitable et les perspectives qu’il offre déjà à un million de producteurs des pays du Sud.

Entre le 30 avril et le 15 mai, une tournée nationale a emmené neuf producteurs dans 17 villes de France, tandis que les 45 associations régionales et plus de 500 partenaires ont orchestré 2300 manifestations locales autour du commerce équitable.

Le fondateur de Max Havelaar plaide au plus haut niveau pour un commerce plus juste

Francisco Van der Hoff, fondateur du label Max Havelaar, disposera la semaine prochaine d’une tribune exceptionnelle pour défendre les valeurs du commerce équitable comme alternative au néo-libéralisme et à la charité. Invité d’honneur de la présidence de la République, il s’exprimera aux côtés de Kofi Annan et de Jacques Chirac face à 150 chefs d’entreprises du monde entier.

Le 14 juin prochain, Francisco Van der Hoff, fondateur du label Max Havelaar, sera l’invité du président de la République à la réunion annuelle du Pacte mondial de l’ONU aux côtés de Kofi Annan. Il tiendra à l’Elysée un discours sur sa vision de la solidarité internationale. L’après-midi, il aura l’occasion de plaider pour des formes alternatives de développement en lançant les débats d’une table ronde sur le commerce équitable, en présence de chefs d’entreprises du monde entier au Quai d’Orsay.

Le Pacte mondial, voulu par Kofi Annan, est un programme d’incitation des entreprises à prendre des initiatives pour un développement durable. Cette année, la France est chargée d’accueillir sa réunion annuelle. Près de 150 chefs d’entreprises de toutes tailles sont donc invités par le président de la République à présenter leurs réalisations dans ce sens.

Le Pacte mondial s’inscrit dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). En 2000, les Etats membres de l’ONU s’étaient engagés à réaliser d’ici 2015 des avancées significatives afin de réduire la pauvreté de moitié en adoptant ces 8 objectifs concernant la faim, l’éducation, la mortalité infantile, l’accès à l’eau, la santé... En 2005, le tiers du parcours, les OMD sont toujours hors de portée pour une grande majorité d’Etats. C’est l’objet de la campagne 2005 Plus d’excuses dont Max Havelaar France est signataire.

Cependant, pour Francisco Van der Hoff, la réflexion doit aller au-delà des ces objectifs, et poser les jalons d’une véritable alternative au système économique libéral. « J’ai accepté l’invitation du Président dans le but de créer un débat politique sur le commerce en général, sur les politiques préjudiciables du néo-libéralisme qui ne sont pas viables pour le futur, et sur les principes du commerce équitable comme alternative réaliste. »

Originaire des Pays-Bas, Francisco - ou Frans - Van der Hoff, vit depuis une trentaine d’années au Mexique, parmi les petits producteurs du café de la région de l’Istmo. A 65 ans, ce docteur en théologie et en économie politique est à l’origine d’une initiative ambitieuse : ouvrir les portes des circuits de distribution classiques à un commerce respectueux des droits sociaux des producteurs les plus humbles et de leur environnement.

Dans son livre, "Nous ferons un monde équitable" (Flammarion), Francisco Van der Hoff se fonde sur son expérience de terrain pour décrire les grands principes du commerce équitable, à l’opposé de la charité et d’un mode de développement imposé par le Nord.

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