Pour le MNCP, "le retard de la mise en application des nouveaux dispositifs d’emplois aidés et l’absence de politique de développement de l’économie sociale solidaire (seule en mesure de créer des emplois non délocalisables) sont des facteurs déterminants dans l’augmentation du taux de chômage".

"La remise en cause de la réduction du temps de travail ajoute à nos craintes de voir le chômage augmenter encore dans les prochains mois", poursuit l’association, qui indique qu’elle sera représentée "dans les mobilisations syndicales du 10 mars prochain pour affirmer la nécessité d’une réduction du temps de travail comme moyen de lutte contre le chômage".

Le chômage de catégorie 1, qui sert de baromètre officiel, "ne doit pas faire oublier les autres catégories de chômeurs (en formation, dispensés de recherches d’emploi) ni le nombre croissant de salariés précaires en situation de sous-emploi", souligne le MNCP.

Le chômage de catégorie 1 a augmenté de 0,7% en janvier et le taux de chômage atteint désormais 10% de la population active au sens du BIT.

Par ailleurs, le collectif Chômeurs et précaires de Paris (CPP), affilié au MNCP, réclame, dans un communiqué distinct, "des excuses publiques" au député UMP de la Creuse Jean Auclair pour des propos tenus en séance publique de l’Assemblée nationale.

Dans ces propos, rapportés par le CCP, M. Auclair aurait déclaré : "mais ils ne veulent pas travailler, les chômeurs. Etre payés à ne rien faire, c’est cela qui les intéresse".