Depuis plusieurs mois, l’association Finansol milite pour la création d’un " LDD solidaire ", comme le rappelait sa présidente Sophie des Mazery, dans un entretien accordé à Boursier.comen novembre. Ce LDD solidaire n’existe pas encore, mais pour ceux qui souhaitent donner une orientation sociale à leur épargne, des solutions peuvent d’ores et déjà être envisagées, notamment via les livrets de partage.
Un cadre très large
Le livret de partage prend la forme d’un livret bancaire classique, à la différence près qu’une partie des intérêts engrangés sont reversés à une association ou un organisme.
Les règles de fonctionnement sont assez variées. Pour certains livrets, la part reversée est déterminée par l’établissement (par exemple 25% des gains pour le livret Epargne autrement de la Maif). Dans d’autres cas, l’épargnant peut fixer lui-même la part de rétrocession. Le livret d’Epargne pour les autres du CIC propose ainsi des taux de 50%, 75% ou 100%.