Bien que leur finalité et leur organisation diffèrent de celles des sociétés par actions, les mutuelles d’assurances se préoccupent de bonne gouvernance.
Ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’actionnaires qu’il faut ignorer les principes de bonne gouvernance. « Les mutuelles qui opèrent sur un marché concurrentiel ne veulent pas rester à l’écart d’un mouvement de pensée qui se développe partout dans le monde et dans tous les secteurs d’activité, y compris le secteur public », prévient le deuxième rapport des mutuelles du Gema (Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurances).
Les deux opus du groupement se veulent la déclinaison mutualiste des rapports Viénot et Bouton, qui portaient sur des sociétés de capitaux. En faisant progresser l’idée d’une gouvernance propre aux mutuelles, ils ont préparé les réformes qui ont modernisé le droit applicable à ces sociétés.