Vous l’ignorez sûrement : sur les 11 millions de proches aidants français, 8 % seraient âgés de moins de 25 ans. En France, l’accompagnement spécifique de ces jeunes a du retard. C’est pourquoi il est essentiel d’en parler pour faire du bruit et ainsi aider à la reconnaissance de leur situation et favoriser le développement d’aides appropriées à ce public déjà fragile.
On considère comme jeune aidant, un adolescent ou un jeune adulte qui est présent au quotidien pour aider un membre de sa famille ou de son entourage qui est malade, en situation de handicap ou de dépendance. Ou qui est amené à faire pour lui-même ou pour des membres de sa famille des tâches qui découlent de la situation du proche aidé (questions financières, démarches administratives, tâches domestiques…).
Même si certains sont fiers de ce qu’ils font, cette charge de tous les jours a un fort retentissement sur leur santé physique et psychique (fatigue, sommeil perturbé, stress, mal de dos…), leur vie sociale (sentiment de passer à côté de leur jeunesse, isolement, stigmatisation…) et leur scolarité (retards/absences, défaut de concentration…).