Certes, la part de la valeur ajoutée des entreprises consacrée aux impôts et cotisations sociales patronales est remontée ces dernières années, de 23,8 % en 2010 à 25,4 % en 2012. Pour autant, cette part est toujours inférieure de 0,5 point à ce qu’elle était en 2006.
Comme on pouvait s’y attendre les déclarations de Pierre Moscovici, ministre des Finances, au sujet du « ras-le-bol fiscal » des Français, ont donné des ailes à tous les lobbies pour se plaindre de la fiscalité excessive qui les frappe. Le 29 août dernier, lors de l’université d’été du Medef, c’était au tour de Pierre Gattaz, son nouveau président, de profiter de la présence du ministre pour sortir la grande tirade des pauvres entreprises écrasées par l’impôt et les charges.