La FCPE lance un appel solennel au ministre de l’Education nationale pour maintenir les 23 000 emplois aidés, utiles à la communauté éducative.
La FCPE s’inquiète du fonctionnement futur des écoles de notre République sans ces personnels pourtant indispensables.
Au-delà de la situation dramatique que cela induit pour les personnes qui occupaient ces emplois, les parents d’élèves se demandent :
Combien d’écoles resteront fermées à la rentrée en métropole, comme cela a été le cas dans les outre-mer ?
Comment seront assurés l’accueil et l’accompagnement des futurs élèves notamment en maternelle ?
Les enseignants seront-ils seuls dans leur classe dès la rentrée ?
Comment assurer la restauration scolaire et l’éducation à l’alimentation des élèves ?
Comment se passera l’entretien des locaux ? Comment s’organisera l’accompagnement dans les transports ?
Qui remplacera les surveillants qui ne seront pas là à la rentrée ?
Comment un directeur d’école, jusqu’alors aidé dans les démarches administratives, pourra-t-il gérer l’ensemble de ces prérogatives seul ?
Qu’en sera-t-il de l’aide indispensable qu’apportaient ces personnels en contrats aidés dans l’organisation des temps périscolaires et des centres de loisirs ?
Voilà les interrogations qu’engendrent ces annonces.
Comme le dit si bien le ministre, la confiance ne se décrète pas, elle se construit.