Jean-Patrick Gille, président de l’UNML et Carine Chevrier, Directrice générale de l’emploi et de la formation professionnelle (DGEFP) se sont rencontrés le mardi 31 mai pour aborder des sujets majeurs : financement des Missions Locales, nouvelle Convention pluriannuelle d’objectifs, la Garantie jeunes avec les Missions Locales comme opérateurs essentiels. Des sujets également abordés lors d’un entretien avec Morgane Gaillard et Christophe Marty (AEF) et diffusé ici avec leur aimable autorisation. (Photo : réunion Interrégionale grand ouest sur la CPO à Nantes)
Les Missions Locales se plaignent de financements insuffisants au regard des missions qui leur sont confiées…

Les Missions Locales ont été effectivement très sollicitées sur la mandature, le réseau s’est d’ailleurs fortement structuré depuis quatre ans. Il y a en effet un désengagement de certains financeurs. Or, la contribution de l’État ne peut pas aller crescendo. Dans la loi de finances [pour 2016], le socle de fonctionnement est maintenu ce qui était important, mais il y a une baisse de 3 % sur l’accompagnement de certains dispositifs (emplois d’avenir, le parrainage et le FIPJ - Fonds pour l’insertion professionnelle des jeunes). À l’inverse, la contribution à la Garantie jeunes s’est accrue, ce qui est cohérent puisque ce dispositif d’accompagnement intensif nécessite des moyens. Il y a une incertitude sur la suite de l’IEJ [Initiative pour l’emploi des jeunes, qui finance en partie la garantie jeunes]. Nous travaillons avec le ministère des Affaires européennes sur ce point, la France ayant beaucoup d’atouts à faire valoir pour négocier une prolongation des crédits, et notamment de bons résultats.