Dans sa réponse écrite à la Lettre ouverte de la CG Scop, le nouveau Président de la République Nicolas Sarkozy prend des engagements en faveur des propositions de la CG Scop sur la transmission d’entreprises et reconnaît le bien-fondé du projet de la coopération de production comme levier pour promouvoir l’équilibre entre le capital et le travail. Ses engagements sont sans ambigüité : « Vous avez raison de souligner qu’avec l’arrivée à l’âge de la retraite des générations d’entrepreneurs du baby boom, le tissu économique français va devoir relever le défi démographique de la transmission de nos entreprises. De fait, la transmission aux salariés fait encore partie des solutions insuffisamment connues et encouragées. »
Très concrètement, le nouveau président de la République se déclare « extrêmement favorable à un examen approfondi des mesures pour favoriser la transmission d’entreprises aux salariés. » et reste « à votre disposition pour travailler avec vous sur l’avenir de nos entreprises et de leurs emplois sur nos territoires ».
Cet engagement de Nicolas Sarkozy en faveur des propositions de la CG Scop s’inscrit dans sa volonté d’éviter que les PME ne soient "progressivement rachetées par des investisseurs étrangers qui en rapatrient à l’étranger les marques, les brevets, les centres de décision et les centres de recherche... A l’évidence, l’actionnariat salarié majoritaire que vous évoquez est l’une des solutions possibles pour permettre le développement et la prospérité de nos PME." répond-il à Patrick Lenancker, président de la CG Scop.