Près de 170 coopérateurs européens se sont rassemblés à Paris du 22 au 24 avril, dans le cadre de l’assemblée générale de Cooperatives Europe.
Leur volonté affichée : être plus visibles dans l’économie nationale, européenne et internationale, à laquelle ils contribuent, en se donnant les moyens de leur développement.
En présence de Pauline Green, présidente de l’Alliance coopérative internationale, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, présidente des Coop HLM et soutenus par Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes et Carole Delga, secrétaire d’Etat en charge de l’ESS, tous s’accordent à encourager les actions de lobbying à l’égard des institutions européennes. Crise aidant, les dernières années ont vu les pouvoirs publics manifester un regain d’intérêt pour les solutions économiques et sociales portées par le Mouvement coopératif. En France, les entreprises coopératives disposent depuis juillet 2014 d’outils de développement grâce à la loi ESS. « Les coopératives représentent 5 % de l’emploi en Europe, soit près de 15 millions de personnes. L’intérêt pour les coopératives, qui ont montré leur résilience pendant les années 2000, ne doit pas disparaître après la crise », affirme Marie-Noëlle Lienemann.