" Les élèves ont eu leur lot, pourquoi ferait-on aussi un effort pour les profs ? " C’est en quelque sorte le raisonnement du gouvernement. Pour la deuxième année consécutive, l’Éducation nationale n’aura pas à verser son dû (17 millions d’euros), au Fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique.
Une mesure défendue avec force, le 19 décembre dernier, au Sénat, au cours de la discussion du projet de loi rectifiant le budget de 2007, par Éric Woerth. Le ministre du Budget a fait valoir que l’Éducation nationale avait déjà consacré 51 millions d’euros au recrutement de 2 700 auxiliaires de vie scolaire, pour les élèves en situation de handicap. Pas question, dès lors, qu’elle ait à payer, en plus, sa pénalité, prévue dans la loi du 11 février 2005, en cas de non respect de l’obligation d’employer 6 % de personnes en situation de handicap.