Regroupées au sein du mouvement "Ni pauvre, ni soumis", des organisations du secteur médico-social demandent une réforme globale des ressources des personnes en situation de handicap ou atteintes d’une maladie invalidante. Objectif : la création d’un revenu de remplacement d’un montant au moins égal au Smic.
"Un revenu d’existence décent" : c’est ce que réclame le mouvement "Ni pauvre, ni soumis" lancé le 29 janvier 2008. Ce collectif, dont le nom fait référence à l’association "Ni putes, ni soumises", regroupe des organisations nationales et locales du secteur médico-social. Parmi elles, figurent l’Association des paralysés de France (APF), la Fnath (accidentés de la vie) et l’Unapei (handicap mental).
"Aujourd’hui, dénonce “Ni pauvre ni soumis”, des centaines de milliers de personnes en situation de handicap, atteintes de maladie invalidante ou victimes d’accident du travail (...) sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté. "La plupart ne peuvent plus accéder à une activité professionnelle et se retrouvent ainsi "marginalisées"."