Après des mois de réflexion, la secrétaire d’État chargée de l’économie sociale et solidaire, Martine Pinville, va se prononcer, au début du mois de mars, en faveur d’investissements destinés à financer des projets sociaux.
Ce nouveau mode de financement privé vise à rendre l’action sociale efficace et moins coûteuse.
On ne sait même pas précisément comment les nommer : contrats, obligations, investissements ou simplement titres à impact social ? L’appellation n’est pas encore définie, mais qu’importe : le gouvernement est prêt à lancer en France cette innovation venue de la finance privée et du monde anglo-saxon, qui l’appelle « social impact bonds » – obligations à impact social.